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Expatrié : Où travailler en 2021 ?

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Taiwan comme numéro un, le Mexique ainsi que le Costa Rica pour compléter le podium. Tel est le classement des 3 premières destinations classées comme les meilleurs États pour résider et exercer en tant que travailleur expatrié en 2021. Ce classement s’effectue en fonction de différents critères tels que le coût de la vie, la facilité d’installation pour un nouvel arrivant et la qualité de vie globale dans le pays de destination.

Préambule : Digital Nomad ou Expatrié ?

Ces deux statuts sont presque en tous points différents. On vous explique.

Les digital nomads sont généralement jeunes, alors que pour les expatriés, la tranche d’âge tourne plus généralement autour de 40-50 ans. Ils sont présents un peu partout sur le globe, et se réunissent souvent entre eux dans des lieux où ils vivent souvent à l’année.

De leur côté, les expatriés correspondent à une catégorie de personnes qui vit dans un pays différent de leur pays d’origine, et cela peu importe la durée du séjour, que ce soit temporaire ou permanent. Dans la plupart des cas, ils adoptent les mœurs des pays dans lesquels ils vivent et y travaillent.

Plus globalement, les digital nomads et les expatriés ont des idéologies assez différentes. Les expatriés restent implantés sur un endroit précis où ils y installent leur vie, tandis que les digital nomades voient le monde entier comme leur maison.

Taiwan reste la destination phare des expatriés pour travailler

Taiwan, partie intégrante de la République de Chine, s’est imposé dans ce classement pour la troisième année consécutive selon ce sondage mené auprès d’environ 12 500 expat par InterNations, un réseau d’expatriés basé à Munich qui compte environ 4 millions de membres et qui propose un baromètre annuel de la situation mondiale des expatriés. Les expatriés ont déclaré être plus satisfaits de la sécurité de leur emploi à Taïwan et de l’état de l’économie locale que leurs homologues d’autres pays.

La santé était, bien sûr, une préoccupation particulière avant de s’expatrier cette année. InterNations a mesuré le rôle que la pandémie de Covid-19 a joué dans la vie des expatriés, mais ses résultats liés à la pandémie n’ont pas influencé le classement général des lieux. Au niveau mondial, 45 % des personnes interrogées ont déclaré que la pandémie avait eu une certaine influence sur leur séjour à l’étranger ou sur leurs projets d’expatriation.

Les expatriés ont classé le Mexique et le Costa Rica en deuxième et troisième position. Tous deux ont obtenu des notes élevées pour leur capacité à s’installer, ce qui peut être une transition difficile dans d’autres pays. Le Koweït, la Russie et le Japon ont obtenu des scores particulièrement bas dans cette catégorie. Au Koweït, 46 % des expatriés ont déclaré ne pas se sentir chez eux dans la culture locale et 51 % ont eu des difficultés à se faire de nouveaux amis. Au Japon, seuls 45 % ont déclaré se sentir chez eux dans la culture locale. Et en Russie, 48 % des expatriés ont déclaré qu’il était difficile de vivre dans les villes du pays sans parler la langue locale.

Quelque 85 % des personnes interrogées ont déclaré qu’il était facile de s’installer au Mexique et d’adhérer à la population, tandis que 91 % des expatriés ont décrit les habitants du Costa Rica comme « généralement amicale ». Quatre salariés expatriés sur cinq résidant au Mexique se sont dits satisfaits de leur situation financière, et 84 % des expatriés au Costa Rica ont déclaré que le revenu disponible de leur ménage était « suffisant ou plus que suffisant » pour couvrir toutes leurs dépenses. Car il est vrai que la question de l’argent lorsque l’on part s’installer à l’étranger est importante.

Le Koweït, l’Italie et l’Afrique du Sud sont en bas de la liste. Le Koweït est arrivé en dernière position pour la septième fois en huit ans, obtenant de mauvaises notes pour la qualité de vie. Certains expatriés ont noté son manque d’options de loisirs. En Italie, 30 % des expatriés se disent insatisfaits de leur situation financière. Enfin, l’Afrique du Sud a obtenu de mauvais résultats en matière de sécurité de l’emploi et de satisfaction quant à l’état de l’économie locale.

Quels sont les choses à connaitre pour les expatriés français de l’étranger ?

Le premier critère sur lequel se renseigne une personne expatriée est certainement le côté sécurisant. Que ce soit au sens premier du terme en se sentant en sécurité dans la rue, mais aussi en ce qui concerne tout l’encadrement administratif : frais de santé, protection sociale grâce à une sécurité-sociale, assurance-santé et assurance-maladie, ou encore garanties de rapatriement en cas de grave accident de travail ou de la vie courante.

Vivre à l’étranger demande en effet aux expats de s’adapter aux règlementations légales et sociales du pays d’expatriation. En devenant résident, vous êtes désormais soumis à la fiscalité et au régime de sécurité sociale de votre pays de résidence. Si la couverture sociale du pays d’accueil est insuffisante, notamment en termes de remboursements des frais médicaux, il est toutefois possible de souscrire une assurance maladie française auprès de la sécurité sociale française si ce dernier est bien votre pays d’origine.

Dans le cas d’un salarié expatrié parti travailler à l’étranger au moins un trimestre dans le cadre d’un détachement, ou pour d’autres raisons professionnelles, il peut jouir du statut d’expatrié professionnel s’il justifie d’un contrat de travail le liant à une entreprise française. Ce statut donne droit à une convention de sécurité sociale qui garantit la protection du salarié détaché. Ce dernier n’est donc pas obligé de cotiser pour un contrat d’assurance vie dans le pays dans lequel il va être expatrié.

Quel métier puis-je exercer en tant qu’expatrié ?

Lorsque vous décidez de partir vivre dans un pays étranger, vous devez souvent laisser beaucoup de choses derrière vous, dont votre poste de salarié d’entreprise. Une fois établis hors France, vient alors la question de trouver une activité professionnelle. Le travail à l’étranger peut être l’occasion d’opérer un changement de profession. Si vous débarquez dans un nouveau pays dont vous ne connaissez pas la langue, il peut être une bonne chose de songer à devenir un digital nomade. Les digital nomades sont des entrepreneurs du web qui n’ont besoin que d’un ordinateur et d’une connexion internet pour travailler depuis n’importe où dans le monde. Il existe de nombreux métiers qui permettent d’embrasser ce mode de vie, dont celui de téléprospecteur indépendant, par exemple.

Pour ce faire, vous devez devenir un micro-entrepreneur. Il vous incombe alors de remplir le formulaire adéquat et de transmettre votre dossier au CFE compétent. Cependant, notez que votre auto-entreprise française sera nécessairement rattachée à une adresse postale française. Aussi, si vous exercez votre activité au sein de l’espace économique européen, vous ne devrez vous munir d’aucun visa particulier pour exercer votre activité en freelance. En tant qu’expatrié français dont la micro-entreprise est domiciliée en France, vous restez un résident fiscal rattaché au régime français de cotisations fiscales.

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