Quels sont les moyens les plus fiables pour booster votre activité ? Il faut en effet avouer que la réussite d’une entreprise fait partie des principales motivations des entrepreneurs. Cela dit, ce n’est pas toujours simple d’y parvenir. Il faut entre autres, disposer d’une forte capacité d’innovation, savoir élaborer un business model, avoir une excellente relation client, etc. Voici 5 étapes essentielles pour optimiser la rentabilité de votre société !
La définition d’un business model
Un business model est une expression désignant la représentation du modèle économique d’une société. Il détaille la structure de fonctionnement d’une entreprise, sa manière de procéder et générer de la valeur pour garantir sa pérennité. Il définit notamment le positionnement de la société, les objectifs de son activité, ses moyens et ressources pour opérer, ainsi que les règles d’organisation, process et valeurs fonctionnelles de cette dernière.
En résumé, un business model est un schéma détaillant le cadre, la stratégie, les méthodes, et les moyens par lesquels une société prévoit le développement de son activité et la mise à profit d’un avantage concurrentiel apte à générer de la valeur ajoutée.
Le business model d’une société est en quelque sorte son guide de fonctionnement. Il n’assure pas un succès infaillible, mais un modèle économique bien défini solidifie les chances de réussite de l’entreprise. Il permet de clarifier l’offre auprès de son dirigeant, de ses différents partenaires (prestataires, fournisseurs, investisseurs…). Le positionnement de marché est défini, de même pour sa clientèle cible, ce qui assure une certaine cohérence dans les actions. De même pour son avantage concurrentiel qui est mis clairement en avant, en parallèle de l’objectif de rentabilité.
De plus, un business model assure une présentation synthétique et efficiente d’un projet entrepreneurial et de sa stratégie à terme auprès d’institutions financières et autres collaborateurs, qui auront ainsi un aperçu global et une lecture rapide et précise de la valeur ajoutée créée par cette société.
L’élaboration d’un diagnostic
L’élaboration d’un diagnostic consiste à analyser la mise en pratique de votre business model. Concrètement, il faut clarifier le positionnement de votre entreprise, analyser le marché et essayer de déchiffrer tous les détails qui peuvent favoriser le développement de votre firme. Cela peut notamment concerner vos clients : les connaissez-vous réellement ? Quelles sont leurs attentes ? Comment considèrent-ils vos produits ou services ? Les réponses à ces questions peuvent énormément vous aider. Vous pouvez aussi évaluer les prestations les plus prisées ou celles qui rapportent le plus ou encore comparer vos résultats à ceux de vos concurrents notamment en réalisant une étude de marché.
La mise en place d’une stratégie d’amélioration
Une fois le diagnostic détaillé, il est temps maintenant de mettre en place une stratégie pour aboutir à une amélioration. Vous serez peut-être amené à supprimer certaines offres, à élaborer des techniques plus performantes pour convaincre davantage vos clients, à trouver des solutions qui sortent du lot pour vous démarquer ou à dénicher diverses astuces pour fidéliser vos acheteurs. L’essentiel est de pouvoir apporter de l’innovation.
La gestion des processus d’entreprise (BPM)
La gestion des processus d’entreprise, ou Business Process Management (BPM), est la façon dont une entreprise crée, modifie et analyse les processus prévisibles qui constituent le cœur de son activité. Chaque département d’une entreprise est chargé de prendre une matière première ou des données et de les transformer en autre chose. Chaque département peut gérer une douzaine de processus de base, voire plus.
La gestion des processus d’entreprise est une discipline organisationnelle dans le cadre de laquelle une entreprise prend du recul et examine tous ces processus dans leur ensemble et individuellement. Elle analyse l’état actuel et identifie les domaines à améliorer pour créer une organisation plus efficace et plus efficiente.
La gestion des processus d’entreprise n’est ni la gestion des tâches (qui se concentre sur les tâches individuelles) ni la gestion des projets (qui gère les flux ponctuels ou imprévisibles). La gestion des processus d’entreprise se concentre davantage sur les processus répétitifs et continus qui suivent un schéma prévisible, ou gestion des processus.
Lorsqu’ils ne sont pas hiérarchisés, structurés et systématisés, des processus d’entreprise défaillants peuvent entraîner le chaos. A l’échelle de chaque employés, on ne constate qu’une partie d’un processus, et très peu sont réellement capables d’analyser et d’assimiler la totalité les effets d’un processus.
Les objectifs : planification et concrétisation
Parallèlement à une bonne stratégie, vous devez également avoir des objectifs à la fois réalistes et rentables. En effet, quels que soient vos atouts et vos équipements, si vous ne disposez pas d’objectifs bien définis, vous ne serez pas en mesure de trouver votre voie et vous ne pourrez pas faire progresser vos activités autant que vous le souhaitez.
Une fois les objectifs déterminés, vous devez planifier chacun d’entre eux pour vous aider à les concrétiser. Vous pouvez le faire seul, avec vos collègues et associés ou engager un expert pour vous accompagner.
La création d’une communauté autour de votre société, l’investissement et l’organisation sont autant de critères qui pourraient vous mettre sur la voie de la réussite. Il est important de savoir prendre des risques, innover, s’ouvrir à l’international, etc.
Le growth hacking pour booster la croissance de l’entreprise
Growth hacking peut littéralement se traduire par « piratage de croissance ». Il s’agit plus précisément d’une stratégie regroupant plusieurs techniques marketing visant à assurer une croissance forte et à faible coût à une entreprise.
L’expression de « growth hacking » a été principalement utilisé à la base pour définir des stratégies marketing de développement dont avaient recours des start-ups spécialisées dans le digital. Cette expression a notamment été largement popularisée par une responsable de l’entreprise Dropbox. Désormais, on peut appliquer cette expression à des entreprises ayant des activités plus traditionnelles.
Dans les faits, le growth hacking est régulièrement employé pour évoquer des sociétés ayant connu un succès rapide en ayant recours à des techniques et stratégies utilisées par de grosses entreprises depuis un certain temps. A noter que le succès d’entreprises qualifiées de growth hacking s’explique plus souvent par la qualité de leur offre que par l’originalité des techniques et stratégies mises en place.
Une nouvelle discipline marketing
Malgré ces antécédents, le growth hacking est plus innovant et correspond plus à une véritable nouvelle discipline du marketing associée au hacking informatique. Dans ce cas précis, le but est d’utiliser des techniques de types « hack » afin d’atteindre des résultats marketing conséquents, le tout avec un investissement limité, voire réduit.
Les techniques de growth hacking : marketing automation, scraping…
On peut considérer comme une technique de growth hacking les procédés permettant de récupérer des emails professionnels qualifiés à partir de site BtoC tels que LinkedIn et Leboncoin.
Les techniques de scraping, les faux comptes sociaux, ainsi que l’automatisation de tâches marketing peuvent également être considérées comme des techniques de growth hacking.
Dans un tel contexte, le growth hacking flirte en quelque sorte avec les limites de l’éthique et éventuellement de la légalité.