Définition de Zone euro

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La zone euro est une région géographique et économique qui comprend tous les pays de l’Union européenne (UE) qui ont entièrement intégré l’euro comme monnaie nationale.

En 2022, la zone euro comprend 19 pays de l’UE : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie et Slovénie.

Comprendre la zone euro

La zone euro est l’une des plus grandes régions économiques du monde et sa monnaie, l’euro, est considérée comme l’une des plus liquides par rapport aux autres. La monnaie de cette région continue à se développer au fil du temps et occupe une place plus importante dans les réserves de nombreuses banques centrales.

En 1992, les pays composant la Communauté européenne (CE) ont signé le traité de Maastricht, créant ainsi l’UE. La création de l’UE a eu quelques domaines d’impact majeur, elle a favorisé une plus grande coordination et coopération en matière de politique, de manière générale, mais elle a eu des effets spécifiques sur la citoyenneté, la politique de sécurité et de défense, et la politique économique.

En matière de politique économique, le traité de Maastricht visait à créer une union économique et monétaire commune, avec un système de banque centrale (la Banque centrale européenne, BCE) et une monnaie commune (l’euro).

Pour ce faire, le traité prévoyait la libre circulation des capitaux entre les États membres, qui s’est ensuite traduite par une coopération accrue entre les banques centrales nationales et une meilleure harmonisation des politiques économiques entre les États membres afin d’assurer le développement de la totalité de la zone. Cette volonté a abouti à la création de l’espace économique Européen.

Espace Economique Européen

Dès 1992, l’accord sur l’Espace économique européen (EEE) réunit les pays membres de l’Union européenne et trois des États de l’Association européenne de libre-échange (AELE), soit l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège, au sein d’un marché unique. Le quatrième État de l’AELE, la Suisse, a choisi de ne pas y adhérer. L’objectif de l’accord est de renforcer les relations commerciales et économiques entre les pays en éliminant les barrières commerciales et en imposant des conditions de concurrence et de démarchage commercial égales et le respect des mêmes règles.

L’accord sur l’EEE exige l’inclusion des règlements de l’UE couvrant les « quatre libertés », la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux, dans les États membres. Il couvre également la coopération dans d’autres domaines, tels que la recherche et le développement, l’éducation, la politique sociale, l’environnement, la protection des consommateurs, le tourisme et la culture, collectivement appelés les politiques « d’accompagnement et horizontales ».

L’accord n’exige pas l’inclusion des politiques communes de l’UE en matière d’agriculture et de pêche (bien que l’accord contienne des dispositions sur divers aspects du commerce des produits agricoles et de la pêche), de l’union douanière, de la politique commerciale commune, de la politique étrangère et de sécurité commune, de la justice et des affaires intérieures, ou de l’Union économique et monétaire européenne (UEM).

Union Economique et Monétaire Européenne

L’Union économique et monétaire européenne (UEM) a réuni les États membres de l’Union européenne en un système économique cohérent. Elle a succédé au Système monétaire européen (SME).

L’UEM est en réalité un terme général, sous lequel un ensemble de politiques visant à la convergence des économies des États membres de l’Union européenne.

La succession de l’UEM au sein du SME s’est déroulée selon un processus en trois phases, la troisième et dernière phase initiant l’adoption de la monnaie euro à la place des anciennes monnaies nationales. Cette phase a été menée à bien par tous les membres initiaux de l’Union européenne, à l’exception du Royaume-Uni et du Danemark, qui ont choisi de ne pas adopter l’euro.

L’adoption de l’euro interdit la flexibilité monétaire, de sorte qu’aucun pays engagé ne peut imprimer sa propre monnaie pour rembourser la dette ou le déficit public, ou concurrencer d’autres monnaies européennes en termes de développement commercial et économique national.

D’autre part, l’union monétaire européenne n’est pas une union fiscale, ce qui signifie que les différents pays ont des structures fiscales et des priorités de dépenses différentes.

Par conséquent, tous les États membres ont pu emprunter en euros à des taux d’intérêt bas pendant la période précédant la crise financière mondiale, mais les rendements des obligations ne reflétaient pas la solvabilité différente des pays membres.

Pour renforcer cette union, la zone Euro a introduit des critères de convergence ou des exigences que les pays doivent remplir pour pouvoir utiliser l’euro comme monnaie :

  • les limites des déficits budgétaires et de la dette publique ;
  • la stabilité des taux de change ;
  • des taux d’inflation inférieurs de 1,5% à ceux des 3 pays de l’UE ayant le taux le plus bas ;
  • des taux d’intérêt à long terme se situant dans une fourchette de 2 % des trois taux les plus bas de l’UE.

En 1999, lorsque le secteur bancaire, par l’intermédiaire de la Banque européenne d’investissement, a fait valoir des objections évoquant le fait qu’une union monétaire devrait également comporter un espace unique de paiement. L’idée était que cela conduirait à une plus grande intégration des économies de l’UE. Toutefois, ce n’est qu’en 2007 que l’Union européenne a adopté la directive sur les services de paiement. Cette directive a constitué la base juridique de l’établissement de l’espace unique de paiement en euros.

Espace Unique de Paiement en Euros

L’espace unique de paiement en euros (SEPA) est un système de transactions créé par l’Union européenne (UE). Le SEPA harmonise la façon dont les paiements scripturaux sont effectués entre les pays de la zone euro. Les consommateurs, les entreprises et les agents publics européens qui effectuent des paiements par prélèvement automatique, virement instantané et virement utilisent l’architecture du SEPA. L’espace unique de paiement en euros est approuvé et réglementé par la Commission européenne.

Objectif et membres du SEPA

L’objectif de l’initiative de l’espace unique de paiement en euros (SEPA) est de rendre les paiements électroniques transfrontaliers aussi peu coûteux et faciles que les paiements à l’intérieur d’un pays. En outre, le système renforce la concurrence dans le secteur des paiements en créant un marché unique des services de paiement, ce qui fait baisser les prix. Plus de 520 millions de personnes vivent dans les pays couverts par le SEPA, et ces clients effectuent plus de 122 milliards de paiements électroniques par an.

Un accord entre 36 pays

Le SEPA compte actuellement 36 membres. Il comprend les 28 États membres de l’UE ainsi que l’Islande, la Norvège, le Liechtenstein, la Suisse, Andorre, la Cité du Vatican, Monaco et Saint-Marin. L’espace unique de paiement en euros reste un processus continu de collaboration entre ces parties. Le SEPA est en train d’harmoniser les règles relatives aux paiements mobiles et en ligne.

Le SEPA est géré par la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) sur une base collaborative, par l’intermédiaire du Conseil européen des paiements. Ce dernier est présidé par la Banque centrale européenne, qui, avec des représentants des gouvernements et des associations de consommateurs, s’emploie à diriger le conseil et à orienter son programme.