Un packhot est avant tout l’image d’un produit, y compris son emballage et son étiquetage, ce qui constitue un important outil stimulant pour les ventes en déclenchant la reconnaissance des produits en magasin et sur les étagères.
Un aspect de la photographie axé purement sur la présentation produit
Par conséquent, contrairement à de nombreuses autres formes de photographie comme les beaux-arts, le glamour, le portrait, le paysage, etc., le but premier de la photographie d’emballage (packshot) est de refléter exactement le produit tel qu’il apparaît dans la vie réelle. Il n’y a pas ou peu de place pour la licence artistique ou créative. Le photographe doit s’assurer que les couleurs, la forme, le format et tout lettrage ou écriture sont reflétés de manière claire et précise.
Dans le secteur du vin, les photos d’emballage sont un élément absolument essentiel pour la reconnaissance du produit. Il suffit d’aller dans un magasin de bouteilles pour voir l’éventail déconcertant d’options et de choix qui s’offrent au consommateur. Il y a littéralement des centaines de vins différents disponibles dans les rayons. Comment le consommateur moyen pourra-t-il alors choisir le vin dont il a entendu parler ? Certainement pas par le producteur, les « notes de dégustation » ou même la critique elle-même, mais par l’image visuelle qui accompagne l’article, soit le packhot.
Qu’est-ce qui fait un bon packhot ?
Un bon packshot doit respecter les points suivants :
- Une écriture claire et lisible ;
- Formes du produit et du packaging bien définies et silhouettées ;
- Les éléments de conception tels que le gaufrage et le filmage doivent apparaître comme tels ;
- Suffisamment de points forts pour créer une perspective à trois dimensions sans se distraire de l’étiquette ;
- Une variation suffisante de l’éclairage entre le côté gauche et le côté droit, pour indiquer un « arrondi » sans perdre le moindre détail ;
- Reproduction précise des couleurs.
Bien sûr, il y a inévitablement un élément de discrétion et de préférence esthétique et artistique. Certains préfèrent plus de lumière, d’autres une image plus sombre, d’autres encore des reflets plus forts et d’autres moins.