Le risque non systématique est propre à une entreprise ou à un secteur d’activité spécifique. Aussi appelé « risque spécifique », « risque diversifiable » ou « risque résiduel », dans le contexte d’un portefeuille d’investissement, le risque non systématique peut être réduit par la diversification.
Il peut être comparé au risque systématique, qui est inhérent au marché.
Comprendre le risque non systématique
Le risque non systématique peut être décrit comme l’incertitude inhérente à un investissement dans une entreprise ou une industrie. Les types de risque non systématique comprennent un nouveau concurrent sur le marché ayant le potentiel de prendre une part de marché importante à l’entreprise dans laquelle il a investi, un changement de réglementation (qui pourrait entraîner une baisse des ventes de l’entreprise), un changement de direction et/ou un rappel de produit.
Un risque en partie imprévisible
Bien que les investisseurs puissent anticiper certaines sources de risque non systématique afin de garantir la rentabilité de leurs investissements, il est impossible de connaître toutes ces sources ou de savoir quand/comment elles pourraient se produire. Par exemple, un investisseur en actions dans le secteur de la santé peut être conscient qu’un changement majeur de la politique de santé est à l’horizon, mais il ne peut pas connaître à l’avance les détails des nouvelles lois et la manière dont les entreprises et les consommateurs y réagiront.
Il s’agit par exemple des grèves, de l’issue de procédures judiciaires ou de catastrophes naturelles. Ce risque est également connu sous le nom de risque diversifiable, car il peut être éliminé en diversifiant suffisamment un portefeuille. Il n’existe pas de formule pour calculer le risque non systématique ; il faut plutôt l’extrapoler en soustrayant le risque systématique du risque total.
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