La médecine du travail peut proposer une batterie de mesures concernent un employé, comme une mutation ou transformation de poste, en fonction de la prise en considération de différentes facteurs comme l’âge, la résistance physique, ou encore l’état de santé mental du travailleur. Suite à ces recommandations, l’employeur est tenu de les prendre en compte. S’il souhaite exprimer un refus, il a pour obligation d’en faire connaître les raisons qui le motivent.
Dans quel cas cet aménagement a-t-il lieu ?
L’aménagement du poste de travail d’un employé (temporaire ou permanent) se met en place lors de la reprise du travail de ce dernier suite à un arrêt maladie afin d’éviter une potentielle rechute, de faciliter la réadaptation, et d’adapter le travail aux capacités actuelle de l’employé.
Comment faire un aménagement d’un poste de travail ?
La première étape consiste à mener une étude sur les moyens techniques et organisationnels à mettre place pour diminuer l’écart entre le poste existant et la capacité de l’employé :
- Analyser le poste et son environnement, en identifiant les multiples exigences (posture, poids soulevé, durée des manipulations, etc.) ainsi que les conditions de travail en lien avec le contexte du poste (température, bruit, etc.) qui peuvent créer une incompatibilité entre le poste et l’employé;
- Analyser les capacités de l’employé afin de définir ce qu’on peut lui faire faire. La médecin du travail devrait être en mesure de communiquer ces informations;
- Mettre en confrontation les mesures d’aménagements proposées par la médecine du travail et celles de l’employeur;
- Sélectionner la solution d’aménagement adéquate (horaires spécifiques, travailler depuis son domicile, etc);
- Effectuer une demande d’aide auprès de l’AGEFIPH et/ou la CARSAT dans le cas où l’employé est reconnu travailleur handicapé.