Le terme backsourcing est un anglicisme (aussi présent sous le terme insourcing) qui désigne une stratégie visant à réinternaliser des activités, compétences métiers, ou fonction supports, qui ont été préalablement externalisées. Ce qui en soi est l’exact opposé d’une opération d’externalisation. Ce type d’opération peut se mettre en place soit suite à une rupture de contrat d’externalisation, soit suite à la purge de la durée d’application du dit contrat.
L’infogérance : un domaine précurseur du backsourcing
Ces opérations de backsourcing concernent principalement les prestations et compétences informatiques externalisées au préalable. Beaucoup de secteurs économiques semblent être confrontés directement à ce type de phénomènes mais le secteur de l’infogérance est sans aucune hésitation l’un des domaines précurseurs, exactement comme ce fut le cas à l’époque des grandes vagues d’externalisations et de délocalisations.
Cette tendance est considérablement présente et avérée dans les pays anglo-saxons, qui exercent ces prestations à une échelle globale.
Par exemple, on peut citer le cas de la rupture du contrat en les 4000 informaticiens de JP Morgan et de son fournisseur IBM en 2004. Un tel événement a naturellement été sujet à une couverture médiatique considérable, ce qui justifie notamment le fait qu’on parle de plus en plus de ce type d’opération.
Une réponse à une opération de délocalisation ou d’externalisation ratée
D’autres marchés et sociétés (de toute taille) considèrent le backsourcing crédible, associé à une relocalisation, dès lors que les avantages annoncés par l’externalisation ou la délocalisation n’ont pas été respectés, et cela peut importe le point de vue, qu’il soit financier, lié à la qualité des produits ou services vendus, ou lié aux coûts de logistique.