Aussi connue sous le concept de matrice attraits/atouts, la matrice McKinsey par McKinsey & Company est avant tout un outil de la stratégie d’entreprise qui permet de considérer précisément l’attrait de l’activité d’une entreprise, en rapport avec sa maturité sur ce marché et la valeur qu’elle perçoit, ainsi que ses atouts par rapport à son univers concurrentiel. De ce fait, les atouts et attraits se définissent par de multiples critères qui sont ensuite intégrés au sein de la matrice en 3 zones et 9 cases qui permettent de dégager les prescriptions stratégiques liées.
Quel est l’objectif de son utilisation ?
La matrice McKinsey fonctionne sur l’association de différentes valeurs d’analyse, tant basées sur les aspects qualitatifs que quantitatifs de l’entreprise et son univers concurrentiel. Elle a pour but de mesurer précisément l’attrait d’une activité, sa valeur et ses atouts pour l’entreprise.
Dans quel contexte est-elle utilisée ?
Cette matrice a notamment pour but de considérer des particularités précises d’une activité. Elle est relativement adaptable à plusieurs situations et différents profils types de sociétés. Afin de la mettre en application, elle oblige la réalisation en amont d’un diagnostic stratégique afin d’isoler les critères d’analyses les plus cohérents et efficients.
Comment l’utiliser ?
Concrètement, l’attrait d’une activité est défini par des facteurs très précis comme : l’ampleur du marché, l’indice de croissance, la marge de chiffre d’affaires, la structure et l’organisation du marché, l’intensité des relations concurrentielles, l’ampleur de dépendance vis-à-vis de prestataires ou de fournisseurs, la présence de barrière spécifique à l’entrée du marché, les critères sociaux, etc. Ces différences facteurs doivent être notés (de 1 à 5), pour ainsi obtenir une note et évaluation précise de l’attractivité de l’activité.
En ce qui concerne les atouts, ils sont définis sur une multitude de critères précis comme : la qualité de l’offre, la position technologique, la qualité de la distribution, l’emplacement du coût de revient au sein du paysage concurrentiel, la qualité du management, la qualité du système d’information, etc. Ici aussi, ces différents critères doivent être évalués (de 1 à 5) afin de définir clairement la position de l’entreprise par rapport à ses concurrents.