Le Plan d’épargne retraite populaire ou PERP est une solution d’économie qui sert à préparer la retraite. Le travailleur verse une partie de ses revenus pour réaliser un capital. Ce dernier est en principe bloqué jusqu’à l’âge de la retraite. Néanmoins, il est possible de demander de l’argent d’une PERP sous certaines conditions. En effet, contrairement à ce que l’on pense, le régime PERP est assez souple.
La demande de 20% d’une PERP
Depuis la réforme de 2010, les épargnants peuvent demander une sortie de 20% du PERP. Les 80% restants du capital constitué sont automatiquement transformés en rente. Il faut avoir en tête que la possibilité de ce retrait dépend du contrat signé. En d’autres termes, certaines conventions ne prévoient pas ce genre d’opération. La première chose à faire est donc de relire toutes les conditions mentionnées dans votre PERP. Sachez aussi que les 20% que l’on peut demander au PERP sont imposables. Ne soyez donc pas étonné s’il y a quelques prélèvements qui ont été appliqués.
La possibilité d’une sortie à 100% du PERP
Un épargnant peut demander un versement du capital PERP à 100%. Cependant, il y a quelques conditions à respecter pour en bénéficier. En pratique, seules l’acquisition et la construction de la résidence principale de l’épargnant sont considérées comme étant une cause valable. Il convient d’apporter toutes les pièces justificatives y afférentes. Par ailleurs, si le montant de la PERP est assez faible, c’est-à-dire que la rente viagère prévue est moins de 450 euros par mois alors l’épargnant pourra demander le déblocage de l’ensemble du capital. Cependant, il y a d’autres conditions à remplir selon la situation individuelle du demandeur. C’est pour cette raison qu’il est conseillé d’appeler l’établissement avec lequel vous avez contracté le PERP pour avoir plus d’informations.
Les cas de déblocage anticipé
La législation prévoit 6 situations possibles de déblocage anticipé. La demande est par exemple recevable en cas de décès du conjoint. Elle est également valable en cas d’accident causant une invalidité permanente de l’épargnant, en cas de surendettement, en cas de licenciement et de perte des droits au chômage, en cas de liquidation judiciaire ou faiblesses des montants investis (moins de 2000 euros). IL faut savoir que les cas cités précédemment sont strictement encadrés par les conventions de retraite avec votre entreprise. Sachez que dans la majorité des cas, les sociétés appliquent la retraite Madelin. Il s’agit d’une convention collective d’adhésion facultative proposée aux salariés. De ce fait, ces derniers ne peuvent pas modifier les clauses contenues dans le document dont il est question.